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Il s’agit d’une rupture de l’appareil extenseur du doigt, à la base de la dernière phalange. Cette dernière phalange reste alors fléchie et ne remonte plus. Ces constatations suffisent pour faire le diagnostic de "mallet-finger" ou "doigt en maillet". Cet accident est très fréquent au cours d'activités manuelles, sportives (ballon, sports de combat) ou professionnelles. Mais le plus souvent, c'est en faisant le lit, au moment où l'on glisse les draps sous le matelas. Lors d'un mouvement de flexion forcée du doigt (choc d'un ballon ou accrochage du doigt à la face inférieure du matelas) l'étirement brutale du tendon entraîne sa rupture. Le plus souvent, cette rupture fermée ne s'accompagne ni de douleur ni d'ecchymose, et c'est la constatation de la déformation du doigt qui fait le diagnostic.
Des radiographies du doigt de face et de profil sont indispensables pour rechercher un arrachement osseux de l'insertion du tendon extenseur. Le traitement varie suivant l’existence et l’importance du fragment osseux.
Le traitement doit aboutir à la consolidation du tendon en restaurant sa longueur exacte. Pour cela, il n'est pas forcément nécessaire de le suturer par une intervention chirurgicale : il suffit que les deux extrémités du tendon soient maintenues au contact l’une de l’autre pendant toute la durée de la cicatrisation. Une attelle spécifique maintenant l'extrémité du doigt en extension suffit, mais il faut maintenir cette position pendant toute la durée de la consolidation, c'est à dire un mois et demi. L'attelle doit être conservée parfaitement en place et en permanence pendant la durée du traitement. La moindre flexion du bout du doigt pendant ce délai, risque d'étirer la cicatrisation en cours, rendant le traitement inefficace.
Ce traitement est donc à la fois très simple et très contraignant :
Après un mois et demi, vous pourrez abandonner votre attelle la journée, mais il faut la remettre encore la nuit pendant quelque temps.
La réparation chirurgicale est justifiée lorsque la tendon s'est arraché en emportant un gros fragment osseux à la base de la dernière phalange. Ce gros fragment comporte une surface articulaire qu'il faut parfois remettre en place et fixer chirurgicalement. Une intervention peut aussi être envisagée en cas d'échec du traitement orthopédique par attelle, ce qui est assez fréquent. Plusieurs techniques sont réalisables. Enfin une intervention est parfois nécessaire lorsque le traitement par orthèse n’a pas été mis en place très rapidement après le traumatisme.
A condition d'être parfaitement suivi, le traitement par orthèse redonne un doigt quasi normal dans de nombreux cas. Parfois un petit déficit d'extension persiste. Lorsqu'il est de l'ordre de 10 à 15°, il peut se corriger avec le temps (3 à 6 mois). Les récidives ne sont par rares. Les résultats du traitement chirurgical sont eux aussi satisfaisants, avec le même léger déficit d’extension résiduel possible. Le délai de prise en charge par rapport au traumatisme est très important pour le pronostic final : plus on agit tôt, meilleur sera le résultat.
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